message de service

En attendant que je puisse retrouver/ou retrouver un espace propre, je vous encourage à lire le constat de Philippe Aigrain sur son blog, qui dit bien mieux que moi ce dont il est question…

La série photofiction# continue sur mon site perso

(ce que je regrette, car c’est un espace non-interactif, non-programmable et non-pratique à manipuler, mais c’est du non-rien, donc du mieux que rien finalement)

PS : il est fort possible que vous tombiez sur une pub ci-dessous, ce qui illustrerait fort justement ce billet  ma foi)

photofiction#3

se retourner, se retourner, se retourner encore, et si c’est soi derrière, et si c’était soi-même derrière les phares à suivre ce que l’on est sans l’être, se retournant, l’envers, l’endroit du même tissu qu’on roule, se retourner, être une flèche lancée à sa propre poursuite

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l’hébergeur wpress impose parfois d’horribles publicités qui apparaissent aléatoirement sous les billets

si c’est le cas, mille excuses demandées (en attendant que je trouve un autre lieu pour écrire, peut-être rafraîchir la page…?)

et si ce n’est pas le cas, vous êtes bien chanceux d’échapper ainsi aux injonctions des dieux Conso et Capitalistico, une bénédiction…

photofiction#2

dans le voyage garder l’accidentel, brisure pansement, le végétal démis, en tentative de restriction, grain de couleur tamis, poser ses pas dans le réel, entre deux lignes dont l’une claudique, un sol futile et fugitif, se retourner

PS : je suis désolée pour l’apparition aléatoire de publicité sauvage en fin de billet…
-message personnel : Vous êtes un paltoquet, môssieur wweuhordpress’. Je ne vous salue pas.

photofiction#1

toutes ces questions, l’utile, l’essentiel, où porter le regard, à l’intérieur de quoi poser les mains, ce que l’on doit étreindre, une matière qu’on malaxe avec la peur de la brusquer, ou la pudeur (ou si c’est soi qu’on maltraite, quel besoin de fouiller, puisqu’au final, oui, au final, ces questions, toutes, fuyantes)

saint-julien-du-sault – taranis

empilé empaqueté, classé par taille couleur destination, livré pesé et emballé tapis roulant (rose pour les filles, gris pour souris, noir diablotin), pendant ce temps taranis porte une roue, la lance en haut de la colline, julien prend son cheval et saute (sauve-toi !), à l’endroit où ses sabots se posent une source apparaît, merveilleuse, elle insuffle la vie, comme elle court ! et d’une bouffée d’air réveille les automates (qui finiront empilés empaqueté, classés par taille couleur destination, tapis roulant sauvegarde, diable ! sourient les filles en rose, on cherche en vain quelques coïncidences mais les légendes s’arrêtent toujours au bord des grilles)

pistes suivies → hasard de Globe genie, Toponymie de Saint-Julien-du-Sault vers Taranis et recherche d'images

ternay-pierre

oh, aller vers la petite ronce, la petite fadette, la petite poucette, la marlaguette (lui demander si le loup s’est remis de son régime végétarien) et la Cendrine n’est pas quelqu’un mais un ruisseau (alors si, finalement, un ruisseau c’est quelqu’un), au bord de l’eau s’y voit une mosaïque, et sa plume vole au ciel pour estre quelque signe, ce qui tombe bien, le ciel ici pomponne (et au virage, on a tourné si vite, si vite, tant que démis des liens du corps pour n’estre qu’un esprit).

pistes suivies → hasard de Globe genie suivi des liens du texte (ceci explique cela)

nairn-annie

ne pas savoir ce ciel, de quand il date, les nuages sans âges, mécanique dépourvue de fer, ça se délite se reconstruit à l’identique un pas plus loin, et s’y porter, avancer dans l’espace, au milieu du brouillard mousse enveloppe charnue à traverser d’un doigt, qu’on laisse derrière nous, dans le vide noir profond, avancer, météorites étoiles point de repères mobiles qu’il faudrait oublier et désapprendre à s’orienter, laisser les souvenirs, les anticipations, sentir pointue la petite peur, le vide, le vide, peur qu’on ne laisse pas s’installer, qu’on frape avant le grand vertige, chercher les bords perdre les murs, ne pas tomber (il y a ce genre de cauchemar où l’on tombe sans s’arrêter sans même savoir s’il y a un bas, ne pas savoir est terrifiant) alors garder la petite peur petite et l’écraser avant qu’elle prenne toute la place, tu vois ce ciel sans âge flotter mousse, flotter gronde, tourbillons de vapeur, tu te repères aux gens et surtout aux visages, ils te sourient, te montrent des poissons, fièrement, font du cheval, ils jouent aussi, beaucoup, lancent des balles lancent des billes, établissent des classements, s’émerveillent des points, se désolent de manquer des buts, continuent de sourire, leurs visages tous, celui d’un homme joyeux ou d’une femme en vacances, marchent près du vertige, nuages sans âges, marchent près des comètes, peur écrasée, marchent au bord de la vieille femme de bronze aux yeux vacants

pistes suivies → hasard de Globe genie vers Nairn, recherche d'images, nombreuses, Annie Ralph

uruapán-sandra

les bandes jaunes se dédoublent, se détriplent, rien à attendre du réel, que du glissement, les capteurs ripent, se croisent, les barrières montent, les vitres noires avalent les arbres peints, un volcan sort de terre, doucement, quelques mètres à la fois, les paysans s’étonnent, les champs deviennent courbes, les charrues doivent grimper toujours plus chaque jour, évitent le cratère petit qui s’est creusé, c’est un volcan très lent qui gronde peu, un murmure de cascade à lave molle, qui ne brûle presque pas, les paysans s’éloignent et reconstruisent leurs cabanes plus loin en évitant de regarder la bouche oblique, d’entendre ce qu’elle dit, même de la regarder ; sandra tourne le dos au centre, pour ça qu’elle peut sourire

pistes suivies → hasard de Globe genie, recherche d'Uruapán et de photos, Sandra arrive en même temps qu'une légende sans conclusion

moskenesøya-jack

panneau indéchiffrable, cailloux bordure et Haut les crêtes et Ô les crêtes, respirer un air tailladé, se sentir engoncé, petit, ou éclaté, pointes montagnes et pics vertige, baies protégées, côtes découpe à la découpe et anomalie climatique, jack sous une tente bleue comme une goutte, d’eau, eau, haut, Ô, un lac émeraude, une mouette, son cri indéchiffrable repousse les bords, les bords rugueux du ciel de l’eau, est-ce qu’on reste seulement ce qu’on est, là-bas ?

pistes suivies → hasard de Globe genie, fiche de Moskenesøya, qui mène aux îles Lofoten, et en cherchant l'image le bleu de Jack qui happe